lunes, 13 de abril de 2015

Tout le Chili sur une seule page

Bonjour à tous, 

J'espère que vous allez bien. Ici ça va pas mal aussi...j'ai décidé de vous faire un petit aperçu rapide du Chili, le tout en une page de blog. Comme ça, pas besoin d'y aller, vous saurez tout sans bouger de chez vous.

La genèse de mon escapade au Chili tient en la prise de tête ressentie par moi-même un beau jour de Mars, à Bariloche. Je ne pourrais pas vous décrire ça précisément, mais disons qu'il m'est apparu relativement évident qu'il fallait que je me casse de là. Vite. Hence un petit tour en stop, et me voilà de l'autre côté de la frontière.

Après avoir rencontré plusieurs personnes me recommandant chaudement de visiter le sud du Chili, me voilà parti...et bientôt arrivé à Puerto Varas.

Alors on commence par le traditionnel bouquet de flèches directionnelles te donnant avec précision ta situation dans le monde, par rapport aux grandes capitales. Comme quoi Google Map n'a rien inventé. On notera qu'une fois encore Londres ne figure pas sur les panneaux...et aussi que, vu du Chili, Berlin et Paris ne se situent pas du tout, mais alors ps du tout dans la même direction. Bref.



Une partie d'entre vous s'étant plainte du manque de photos de qualité de cette publication, nous avons décidé de hausser le niveau et de vous proposer cette fois-ci quelques clichés de meilleure facture.

Ici, quelque images du Parc National de Talcahue :








Pour vous donner une idée du brouillard qu'il peut y avoir par ici, voila la vue du bac me menant à l'île de Chiloe (normalement ce sont des montagnes...)


Un compagnon de voyage sur le bateau :



Quelques images d'Ancud, première ville de Chiloe où je me suis arrêté. C'est une ville portuaire comme la plupart des villes de l'île. Et donc, embruns, sel, corrosion. Très joli non ?



Et sur le port, le retour de la pêche :


Toujours sur le port, quelques reflets :






Et puis surtout, ceci...

Lieu absolument magique, le puente de las ánimas ne se laisse pas cueillir sans résister. Très difficile à trouver, inaccessible en voiture. 40 minutes de marche assez sportive...c'est à ce prix qu'on peut enfin prendre des photos tranquillement, et profiter d'un lieu superbe et, surtout, désert :





Un petit côté Lamartine ou Chateaubriand, non ?


Et c'est heureux de cette découverte que je quittai Chiloe...pour Santiago, la capitale (très laide) du Chili. Enfin pas très laide mais pas franchement agréable. Bref. J'y ai découvert une artiste japonaise que je ne connaissais pas :












Comme d'habitude avec l'art contemporain il y a du foutage de gueule mais il peut aussi y avoir de belles découvertes. Cette fois ci j'ai plutôt aimé. Ces pièces recouvertes de manière compulsive de gommettes ou bien plongées dans le noir, éclairées à la lumière ultraviolette m'ont assez plu.

En revanche les grandes œuvres peintes m'ont fait penser à des tapis Ikea. Donc je vous ai épargné la chose.

Mais la véritable émotion de ce détour à Santiago fut double.

D'abord la maison (une des maisons) de Neruda à Santiago. Pleine de petites pièces, avec deux bâtiments distincts séparés par un jardin tout en pente. Je ne saurais dire si ce sont les meubles choisis après sa mort ou si c'est lui-même qui a su donner à sa maison cette ambiance si particulière, mais je dois dire que je me suis très bien senti là-bas. Et que ça m'a donné des idées pour plus tard. Malheureusement pas de photos à vous montrer.

Et surtout le musée de la mémoire, cube de métal et de béton se dressant face à un immense parc dans le centre de la ville. Je n'ai qu'une photo de l'extérieur car je ne me sentais pas d'en prendre à l'intérieur. Mais je peux vous assurer que c'est un musée très bien foutu, très aéré, qui permet de ne pas plomber le visiteur inutilement étant donné le thème en question (les disparus, la torture du régime militaire, etc...). C'est rare de voir un musée aussi bien fait je trouve. Surtout sur un thème aussi difficile. 



Ceci étant dit, après deux jours à Santiago, le sentiment de me faire un peu chier m'a vite repris. C'est ainsi que, comme 15 jours avant, j'ai repassé la frontière pour me retrouver à Mendoza. Mais c'est une autre histoire que je vous conterai peut être un autre jour.

Bisasse.

PS : souci de mise en page, désolé pour le surlignage intempestif






jueves, 2 de abril de 2015

Et la Patagonie dans tout ça ?


Holà Huevones,
 
Aujourd'hui, on fait un point plus en détail sur la Patagonie...
 
D'abord, quand on arrive à El Calafate, on se doute bien qu'on est pas tout à fait comme dans n'importe quelle station de ski. La preuve avec cette superbe infographie réalisée par moi-même après avoir abattu un arbre pour me chauffer :
 
 
 
 
Comme vous pouvez le constater par vous-mêmes (enfin les moins vinassiers d'entre vous...) Tel-Aviv apparaît avant Paris, ce qui, enfin, je veux dire...ahem non rien. Disons que les Israéliens ne sont pas rancuniers...
 
 
Mais la véritable affaire de la journée, c'est le Perito Moreno, 30 km de glace qui avance vers toi dans un craquement quasi permanent, à la vitesse, mettons de Yoann Diniz en petite forme (20 cm par jour) :
 

 
Grooooooosse claque ! (cliquez une fois sur la photo pour agrandir...)
 
De loin :

 
 
De face :
 
 
De près :

 
 
De loin :


 
De quand t'es dessus :


 
De quand t'es dedans :

 
 
 
Donc ça, ça a été la grande claque de la journée...et en même temps le sentiment de faire partie d'un troupeau n'a jamais été aussi fort pour moi. Du coup, decision classique dans ce genre de situations, j'ai décidé d'aller voir un peu ailleurs si l´herbe était plus verte.
 
Du coup, route 40, mythique route qui relie le nord de la Colombie au Sud de l'Argentine...26 heures de bus, odeurs de pieds, tour de Babel roulante et petit déjeuner inclus... ¡ hasta Norte cabrón !
 
 
 
 
C'est ça pendant 1500 km alors t'as plutôt intérêt à avoir une vie intérieure ou un bon bouquin. Moi ça tombe bien, j'avais les deux...
 
Le soir :
 
 
Je conseille évidemment pour faire ce trajet "En Patagonie", de Bruce Chatwinn, chez Grasset.
 
 
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui...j'espère que vous kiffâtes ces belles images. La prochaine fois ça sera pire.
 
Un beso