domingo, 14 de junio de 2015

Nashville, Savannah, Washington

Salut tout le monde, 


Je suis un acharné du clavier AZERTY, je suis en érection constante depuis que j'ai retrouvé ce continent perdu, ce fil d'Ariane de la civilisation, ce chaînon manquant entre l'homme et la bête…donc voilà un troisième article écrit à la faveur de cette planche de salut, véritable bouée lancée à moi par un couple de bienfaiteurs dans l'océan de soda dans lequel je nage et je m'empâte depuis un mois. 

Ces bienfaiteurs, qui sont-ils d'ailleurs ? Marc et Céline portent la quarantaine naissante avec cette légèreté et ce détachement qu'ont seuls ceux qui savent…qui savent quoi, d'ailleurs ? Mais qui savent tout, chers amis, qui savent tout…il n'y a qu'à jeter un oeil à leur blog que je vous mets ici parce que je suis bon prince : http://www.stockeronsea.blogspot.com

Ils ont la langue française en étendard sans cette fameuse condescendance française, ils ne connaissent rien au foot mais leur petit Luca joue comme Didier Deschamps au même âge, ils m'ont reçu avec les honneurs dus à mon rang (en fait dus à ma femme parce que moi, j'ai rien à voir là-dedans) et surtout, surtout putain de putain, ils ont un clavier AZERTY. Grâce leur soit rendue par-delà les siècles et les siècles. Ah au fait je vous ai pas dit : ils sont Belges, ce qui fait qu'après mon escapade à LA, je peux le dire sans trop de soucis : les Belges peuplent littéralement les Etats-unis, de la côte Est à la côte Ouest. C'en est fini de la puissance coloniale Française, mes amis. Qu'on se le dise. 

Cela dit, au niveau photos et réjouissances rétiniennes, où est-ce qu'on en est ? Parce que pour gloser, y a du monde, mais on veut du concret, on veut du filtre, on veut des clichés pris avec des iphone 5 pimpés à mort. On veut rêver. 

Pas de soucis, j'ai ça pour vous, les gens. 


Commençons par Nashville : 




Un petite indice chez vous, il y a trois hommes sur ce logo, donc si vous parlez un tantinet d'anglais, vous en déduirez qu'on se trouve chez...


Third Man Record, tout à fait, je vous félicite. Il s'agit pour les pré-néanderthaliens d'entre vous du label-studio-salle de concert-boutique créée par Jack White à Detroit initialement, puis importée à Nashville en 2009. 


Et ça, qu'est-ce que c'est ? Et ben c'est l'enveloppe contenant quatre chansons en français écrites pour ce fameux monsieur Jacques le Blanc par moi-même, et que j'avais la ferme intention de lui remettre d'une manière ou d'une autre. J'avoue que, le monsieur en question devant être intronisé au Walk of Fame de Nashville le jour même, j'espérais beaucoup pouvoir les lui remettre personnellement. 



Jacques le Blanc himself à 1 mètre de moi. et donc oui, je le dis, je lâche le fin mot de cette histoire : je lui ai donné mon enveloppe en lui disant "merci de le lire", ce à quoi il m'a répondu "I will". Ce à quoi il est permis de croire et en même temps de douter, car les promesses n'engagent que ceux qui les croivent. Oui, les croivent. Deal with it. 

Je suis resté quelques jours à Nashville mais bon, rien de fabuleux à noter. Joli petit centre-ville en briques (rien à voir avec Toulouse, je vous rassure). Musique dans tous les bars de la rue principale, mais musique pour les touristes, principalement. Et sinon, une scène musicale plus "sérieuse" du côté d'east Nashville, où je suis allé aussi, mais où pour le coup, la ville est assez moche. 


Bref, je dégage de là et décide de filer sur la côte Est. J'ai envie de voir Savannah, où se passe le fameux "Minuit dans le jardin du bien et du mal". Dont acte. 


La fameuse ambiance de Savannah, des arbres partout, une chaleur accablante, à tel point que la vue en paraît troublée…c'est pas un peu flou sur les bords ? Et si, c'est la Georgie en été, les mecs…Des images de propriétaires terriens accablant sous le travail de pauvres travailleurs dans les champs de coton, tout en buvant des whiskys bien frais sous des proches ombragés…tout ça se bouscule avec en plus le souvenir du meurtre dans le film d'Eastwood. Je ne sais pas quelle est la part de l'auto-suggestion, mais il y a quand même une ambiance particulière là-bas. Très belle ville. 


Dans le centre de la ville, il y a donc une enfilade de petites places comme celle-ci, reliées par des petites rues charmantes…tout ça vous mène sur les quais, eux aussi tout à fait sympathiques. Si vous pouvez, allez-y. 


La maison du crime dans la vraie vie, puis dans le roman, puis dans le film. 


Une autre de ces places…malheureusement la statue qui figure dans le film n'est plus visible en ville. Trop de gens venus essuyer leurs doigts pleins de sel et de gras…



Et du coup, je me suis ensuite dirigé vers Charleston. Très jolie petite ville aussi, mais je sui s arrivé un peu tard donc pas de photos. Sans compter que les gens m'ont donné la forte impression d'être tous du Cap Ferret. Donc j'ai vomi, et je suis parti. 

Et j'ai donc pris la route vers Wilmington, toujours sur la côte. Trèèèèès jolie ville aussi. Allez-y, c'est toujours pareil. Faut se bouger, les gens, on vous dit que c'est beau là-bas. maintenant ça tient plus qu'à vous. Bref, j'ai pas de photos, je me suis juste baladé en vélo et je suis parti direction Washington. 

Et donc, me voilà à DC, je fais un tour de vélo et je vous prends quelques photos bien à la con pour vous prouver que j'y suis allé : 


Le Lincoln Memorial de très loin. 


Un arbre en métal dans le jardin que j'ai oublié son nom. Mais qui a quelques sculptures assez chouettes comme ça. 


'Sont cons, ces ricins, quand même…un bouche de métro qui…enfin rien. Une bouche fermée, rien à voir avec Monica Lewinski, donc, pour rester dans une thématique "ville de pouvoir" (la Maison blanche est à quelques mètres)


Un musée et un jardin très beau, mais avec mes hôtes, on a un peu galéré à retrouver son nom, donc je ne sais plus trop ce que c'était. Mais c'était beau. 


Un très beau bâtiment. Voilà, j'avais envie de le prendre en photo. 


Donc vous l'aurez compris, j'ai pris des photos à la con. Je vous ferai sans doute un autre article avec d'autres photos encore plus à la con sur Washington. Je devrais retourner dans le centre tout à l'heure. Mails la beauté du lieu ne réside pas dans son architecture, mais dans le coeur de mes hôtes. Si j'en fais trop, n'hésitez pas à m'envoyer un message privé, je couperai quelques passages. 

La bise à tous, et à bientôt




sábado, 13 de junio de 2015

Oklahoma, les gens, c'est du lourd

Bonjour à tous, 

Bon, me voilà en Oklahoma…à Oklahoma city pour être plus précis. Je fomente un projet secret pour lequel j'ai besoin de quelques jours de tranquillité…et figurez-vous que c'est un policier d'Oklahoma qui va m'héberger et s'avérer très sympa qui me les fournira, puisque je resterai dans sa maisonnée quasiment une semaine. 

Quant au projet secret…c'est un secret, mais je vous en parlerai peut-être quand même parce que je suis trèèèèèès sympa.

Donc je n'ai pas beaucoup de photos à vous montrer, vu que j'ai passé pas mal de temps enfermé et que, sans doute, l'Oklahoma n'est pas le coin le plus rieur des US, mais j'ai cependant une petite anecdote tout à fait crousti-moelleuse. 

Voilà, figurez-vous qu'en bon Français élevé aux mamelles de Voltaire et Rousseau, des Lumières, de l'Education Sentimentale, de la supériorité de l'intelligence sur la force brute, j'ai toujours été très éloigné des armes à feu. Même pas chasseur, que je suis. Du coup, me trouver en pleine gun belt, au milieu des cow-boys qui chiquent à même le sol et conduisent des pick-up de 14 mètres de long qui font du 83 litres aux cent, ça m'a donné envie de tirer au pistolet. Comme par un fait exprès, je me trouvais chez un flic, possesseur d'au moins 30 armes à feu, et on dira relativement porté sur la chose détonante. Rendez-vous pris, nous nous retrouvons donc dans sa cuisine à préparer notre sortie du soir…et donc à peser les bêtes (5 pistolets et un fusil), les prendre en main, et tirer pour de faux (et sans balles) dans le mur en face. 

Seulement voilà, il restait une balle dans la chambre d'un des flingues, et moi, benoitement, j'ai tiré dans le four…donc le four est mort (mais c'est mieux qu'un enfant), j'ai les mains moites (mais c'est mieux que les pieds), et j'ai un bourdonnement dans l'oreille. Mon hôte se marre, lui, et je pense aux stats (statistiques, pas united states) des accidents liés aux armes à feu aux USA…

Mais trêve de sociologie, passons aux images : 



Donc voilà nos instruments pour cette petite sauterie. Ouais je sais, c'est flippant.


Ca c'est le trou dans le four que j'ai fait moi-même



Ca c'est ce qui reste de la balle


Ca c'est le stand de tir


Ca c'est la minette qui croyait qu'elle allait me faire peur avec un flingue en papier…trop pas !


Un détail de mon carton de précision. Je trouve que c'est pas mal du tout.


Ca c'est la locura de la journée : des fusils pour enfants…héhéhé pour enfants je vous dis. Qui tire des balles réelles qui tuent et tout, y a pas de souci


Ca c'est pour la fête des mères


Ca c'est Ikéa : chaque objet peut te donner des envies de meurtre. un peu comme une commode Fluighrta à laquelle il manque toujours une pièce


Oklahoma, terre de contrastes. J'ai trouvé LE mec qui a voté démocrate dans tout l'Oklahoma. Lisez les petits dessins, c'est trèèèèès instructif


Idem



Idem


C'est donc le coeur gros, et mon idée faite sur la possession d'armes que je quittai l'Oklahoma. Avec, en partant vers Tulsa, cet amoncellement de panneaux qui racontent chacun, à leur manière, un pan de l'histoire du Rock n Roll. Je vous laisse découvrir pourquoi. 


Allez, la bise à tous. 

Road Trip, Grand Canyon et autres machins

Bonjour les gens, 

Hasard du calendrier, miracle du meeting pot, magie du métissage ou simplement de la bonne grosse chatte à l'ancienne, figurez-vous que je me trouve présentement à Washington DC en face d'un clavier AZERTY tout ce qu'il y a de plus francophone…et donc tout plein d'accents aigus, d'accents graves, d'accents circonflexes et de cédilles en tout genre. A moi les garçons, les événements, les trêves de plaisanterie, les hôpitaux et autres réjouissances gauloises qui font passer le fromage et le vin pour de tristes pis-aller. Autant le dire franchement, ce qui nous manque le plus à l'étranger, ce sont les accents et en général tout ce qui distingue notre langue, notre belle langue française des idiomes à moitié frelatés, dilués dans le soda que l'on peut rencontrer dans cette partie du globe. 

Ici, on ne dit pas good (goude) comme on nous a appris à l'école, mais "gueude", on ne dit pas alright (olraïte) mais "aïte", on ne dit surtout pas bonjour, mais "oh hello guaïïïïs, how are you todaïïïï, so gueude to see you". Putain mais j'allais très bien jusqu'à ce que tu ruines ma journée avec ta voix dégueulasse, faisant semblant de me kiffer alors que, de toi à moi, tu t'en fous, je m'en fous et tout le monde s'en fout grosso modo. Je suis juste là pour acheter 2 litres de café pas bon dans un gobelet en polystyrène que je vais remplir de crème et de sucre avant de retourner à ma voiture climatisée pour y manger 4 donuts histoire de faire passer un peu la douleur d'être éloigné depuis si longtemps de la terre promise. Tiens, pour la peine, je vais même pas te répondre et me conduire en Français, comme ça au moins y a un peu de chances de pas retrouver ta dégaine affreuse de tenancière de station service du mid-west au milieu de la place Gambetta la prochaine fois que j'irai y prendre un concentré de cette civilisation européenne à laquelle tu n'accordes pas plus de crédit que la cédille ou l'accent grave. Ok, tout le monde reprend son souffle, cette dernière phrase était un poil trop longue. 

Ces considération mises à part, quel pays, mes amis, quel pays ! Les gens sont en fait très amicaux, et le pays est complètement fou. On aura le temps d'y revenir en images. 

Place aux filtres, aux bidouillages technologiques dont je suis extrêmement friand et auxquels la majorité d'entre vous est en train de se rallier. Je le sens, je le vois. C'est un peu comme une lame de fond que je contribue, à mon échelle, à créer…


On commence tout de suite par le Grand Canyon, comme ça, sans transition…alors autant vous le dire tout de suite j'ai pas beaucoup de photos parce que…faut le voir en vrai. Mais bon, quand même, quelques-unes.



Voilà voilà, ça en fait une


Une deuxième, volée à un couple manifestement amoureux. Je les ai un peu enviés, sur ce coup-là mais ces salauds avaient choisis la meilleure vue…donc je les ai détestés aussi dans le même élan. Eros et Thanatos, tout ça, la mythologie, Roland Barthes et encore d'autres mecs que tu connais pas. 


Le pont au-dessus du Colorado. Superbe vue.


Encore une autre, parce qu'en fait…y a deux ponts


En quittant le parc national du Grand Canyon, passage dans une forêt dévastée par un incendie géant il y a quelques années. 


Idem


Re-idem


Et le soir, un peu de route 66 pour les nostalgiques de Kerouac, tout ça. 


Alors ce qu'il faut savoir sur la route 66, c'est que plu personne ne la prend à part quelques kilomètres histoire de dire qu'on l'a fait…donc moi non plus je ne l'ai pas prise. 
J'ai juste fait quelques photos pour vous. Et j'ai aussi pris un poteau avec la bagnole de location en reculant…donc ces photos vont me coûter plus de 2000 balles. Je vous enverrai la facture. 


La route 66 aujourd'hui c'est : des motels abandonnés, des stations service parmi les moins chères du monde (50 centimes le litre d'essence, ça vous parle ?), des garages abandonnés…et des bagnoles avec l'arrière d'un côté, et l'avant de l'autre (si si, dans le fond, vous le voyez ?)


Voilà, c'est tout pour le moment, je reviens bientôt avec d'autres anecdotes crousti-fondantes. 

La bise à tous


sábado, 6 de junio de 2015

Road Trip jusqu'a Las Vegas

Bon, donc me voila sur la route, et je suis supeer content. Je vais pouvoir vivre le reve americain, toutes ces conneries, les grands espaces, la liberte, tout ca. 

Et ben figurez vous que c'est exactement ca. Rouler des heures et des heures, voir au loin des montagnes, s'y arreter, dormir dans sa voiture, ne pas se laver pendant trois jours, manger dans sa voiture, reconduire...c'est fou comme ca a l'air de rien et c'est fou comme j'ai kiffe ca. J'adore ca. 
Donc en quittant Los Angeles, direction Death Valley. Je me suis dit, avec un nom comme ca, ca va etre impressionnant. Alors c'est tres decevant (ce qui contredit ce que je viens de dire mais c'est pas grave), surtout quand tu arrives de Bolivie et du Salar d'Uyuni. Ils ont un petit salar de merde (t'as vu, j'y mets meme pas de majuscule tellement c'est pourri) qui ressemble a une baignoire dans laquelle t'aurais fait tomber la saliere. J'ai meme pas pris de photo tellement c'est nul. Mais bon, y a un village fantome, genre western, assez marrant : 








Mouais, meme moi, en revoyant les photos, je trouve que c'est assez nul comme endroit. 
Le truc marrant, c'est la temperature du bouzin :

Je sais, la photo est en vrac...

Sinon, pour les moins ignorants d'entre vous, il y a ca aussi : 



Mais grosso modo, c'est surtout cool d'y aller et d'en partir


Le petit panneau qui donne l'impression que tu vas vivre un truc de fou : 





Et la tu arrives a Las Vegas...et c'est juste n'importe quoi. Des nanas en maillot de bain (un poil echancre on dira) qui se balladent a 22.00 au milieu des mecs qui bouffent des proteines et levent de la fonte toute la journee, des blacks dans des bagnoles trop grosses avec les jantes qui continuent de tourner au feu rouge, des casinos PARTOUT (je veux dire je pensais qu'il y en avait beaucoup mais c'est de la folie furieuse), et toutes les nationalites dans ce qu'elles ont de plus ininteressant, tout ca ensemble en train de deambuler sur le strip. 
Donc, j'ai pris trois photos, je suis reste une heure, et je me suis casse. 







Ah oui, detail marrant, j'ai parcouru la ville en velo. Les mecs me regardaient comme un authentique fou a lier : mec, tu fais du velo, quoi. Fais gaffe. Du velo !


Bon sinon, en quittant Las Vegas, j'ai verifie : on est toujours bien en Amerique, pas de soucis : 




Allez, la bise a tous et a bientot