sábado, 13 de junio de 2015

Oklahoma, les gens, c'est du lourd

Bonjour à tous, 

Bon, me voilà en Oklahoma…à Oklahoma city pour être plus précis. Je fomente un projet secret pour lequel j'ai besoin de quelques jours de tranquillité…et figurez-vous que c'est un policier d'Oklahoma qui va m'héberger et s'avérer très sympa qui me les fournira, puisque je resterai dans sa maisonnée quasiment une semaine. 

Quant au projet secret…c'est un secret, mais je vous en parlerai peut-être quand même parce que je suis trèèèèèès sympa.

Donc je n'ai pas beaucoup de photos à vous montrer, vu que j'ai passé pas mal de temps enfermé et que, sans doute, l'Oklahoma n'est pas le coin le plus rieur des US, mais j'ai cependant une petite anecdote tout à fait crousti-moelleuse. 

Voilà, figurez-vous qu'en bon Français élevé aux mamelles de Voltaire et Rousseau, des Lumières, de l'Education Sentimentale, de la supériorité de l'intelligence sur la force brute, j'ai toujours été très éloigné des armes à feu. Même pas chasseur, que je suis. Du coup, me trouver en pleine gun belt, au milieu des cow-boys qui chiquent à même le sol et conduisent des pick-up de 14 mètres de long qui font du 83 litres aux cent, ça m'a donné envie de tirer au pistolet. Comme par un fait exprès, je me trouvais chez un flic, possesseur d'au moins 30 armes à feu, et on dira relativement porté sur la chose détonante. Rendez-vous pris, nous nous retrouvons donc dans sa cuisine à préparer notre sortie du soir…et donc à peser les bêtes (5 pistolets et un fusil), les prendre en main, et tirer pour de faux (et sans balles) dans le mur en face. 

Seulement voilà, il restait une balle dans la chambre d'un des flingues, et moi, benoitement, j'ai tiré dans le four…donc le four est mort (mais c'est mieux qu'un enfant), j'ai les mains moites (mais c'est mieux que les pieds), et j'ai un bourdonnement dans l'oreille. Mon hôte se marre, lui, et je pense aux stats (statistiques, pas united states) des accidents liés aux armes à feu aux USA…

Mais trêve de sociologie, passons aux images : 



Donc voilà nos instruments pour cette petite sauterie. Ouais je sais, c'est flippant.


Ca c'est le trou dans le four que j'ai fait moi-même



Ca c'est ce qui reste de la balle


Ca c'est le stand de tir


Ca c'est la minette qui croyait qu'elle allait me faire peur avec un flingue en papier…trop pas !


Un détail de mon carton de précision. Je trouve que c'est pas mal du tout.


Ca c'est la locura de la journée : des fusils pour enfants…héhéhé pour enfants je vous dis. Qui tire des balles réelles qui tuent et tout, y a pas de souci


Ca c'est pour la fête des mères


Ca c'est Ikéa : chaque objet peut te donner des envies de meurtre. un peu comme une commode Fluighrta à laquelle il manque toujours une pièce


Oklahoma, terre de contrastes. J'ai trouvé LE mec qui a voté démocrate dans tout l'Oklahoma. Lisez les petits dessins, c'est trèèèèès instructif


Idem



Idem


C'est donc le coeur gros, et mon idée faite sur la possession d'armes que je quittai l'Oklahoma. Avec, en partant vers Tulsa, cet amoncellement de panneaux qui racontent chacun, à leur manière, un pan de l'histoire du Rock n Roll. Je vous laisse découvrir pourquoi. 


Allez, la bise à tous. 

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