sábado, 13 de junio de 2015

Road Trip, Grand Canyon et autres machins

Bonjour les gens, 

Hasard du calendrier, miracle du meeting pot, magie du métissage ou simplement de la bonne grosse chatte à l'ancienne, figurez-vous que je me trouve présentement à Washington DC en face d'un clavier AZERTY tout ce qu'il y a de plus francophone…et donc tout plein d'accents aigus, d'accents graves, d'accents circonflexes et de cédilles en tout genre. A moi les garçons, les événements, les trêves de plaisanterie, les hôpitaux et autres réjouissances gauloises qui font passer le fromage et le vin pour de tristes pis-aller. Autant le dire franchement, ce qui nous manque le plus à l'étranger, ce sont les accents et en général tout ce qui distingue notre langue, notre belle langue française des idiomes à moitié frelatés, dilués dans le soda que l'on peut rencontrer dans cette partie du globe. 

Ici, on ne dit pas good (goude) comme on nous a appris à l'école, mais "gueude", on ne dit pas alright (olraïte) mais "aïte", on ne dit surtout pas bonjour, mais "oh hello guaïïïïs, how are you todaïïïï, so gueude to see you". Putain mais j'allais très bien jusqu'à ce que tu ruines ma journée avec ta voix dégueulasse, faisant semblant de me kiffer alors que, de toi à moi, tu t'en fous, je m'en fous et tout le monde s'en fout grosso modo. Je suis juste là pour acheter 2 litres de café pas bon dans un gobelet en polystyrène que je vais remplir de crème et de sucre avant de retourner à ma voiture climatisée pour y manger 4 donuts histoire de faire passer un peu la douleur d'être éloigné depuis si longtemps de la terre promise. Tiens, pour la peine, je vais même pas te répondre et me conduire en Français, comme ça au moins y a un peu de chances de pas retrouver ta dégaine affreuse de tenancière de station service du mid-west au milieu de la place Gambetta la prochaine fois que j'irai y prendre un concentré de cette civilisation européenne à laquelle tu n'accordes pas plus de crédit que la cédille ou l'accent grave. Ok, tout le monde reprend son souffle, cette dernière phrase était un poil trop longue. 

Ces considération mises à part, quel pays, mes amis, quel pays ! Les gens sont en fait très amicaux, et le pays est complètement fou. On aura le temps d'y revenir en images. 

Place aux filtres, aux bidouillages technologiques dont je suis extrêmement friand et auxquels la majorité d'entre vous est en train de se rallier. Je le sens, je le vois. C'est un peu comme une lame de fond que je contribue, à mon échelle, à créer…


On commence tout de suite par le Grand Canyon, comme ça, sans transition…alors autant vous le dire tout de suite j'ai pas beaucoup de photos parce que…faut le voir en vrai. Mais bon, quand même, quelques-unes.



Voilà voilà, ça en fait une


Une deuxième, volée à un couple manifestement amoureux. Je les ai un peu enviés, sur ce coup-là mais ces salauds avaient choisis la meilleure vue…donc je les ai détestés aussi dans le même élan. Eros et Thanatos, tout ça, la mythologie, Roland Barthes et encore d'autres mecs que tu connais pas. 


Le pont au-dessus du Colorado. Superbe vue.


Encore une autre, parce qu'en fait…y a deux ponts


En quittant le parc national du Grand Canyon, passage dans une forêt dévastée par un incendie géant il y a quelques années. 


Idem


Re-idem


Et le soir, un peu de route 66 pour les nostalgiques de Kerouac, tout ça. 


Alors ce qu'il faut savoir sur la route 66, c'est que plu personne ne la prend à part quelques kilomètres histoire de dire qu'on l'a fait…donc moi non plus je ne l'ai pas prise. 
J'ai juste fait quelques photos pour vous. Et j'ai aussi pris un poteau avec la bagnole de location en reculant…donc ces photos vont me coûter plus de 2000 balles. Je vous enverrai la facture. 


La route 66 aujourd'hui c'est : des motels abandonnés, des stations service parmi les moins chères du monde (50 centimes le litre d'essence, ça vous parle ?), des garages abandonnés…et des bagnoles avec l'arrière d'un côté, et l'avant de l'autre (si si, dans le fond, vous le voyez ?)


Voilà, c'est tout pour le moment, je reviens bientôt avec d'autres anecdotes crousti-fondantes. 

La bise à tous


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