martes, 24 de marzo de 2015

Buenos Aires

Bonjour à tous, 


Nous recevons beaucoup de courrier, beaucoup de mails, de cartes postales...beaucoup d'entre vous se manifestent en fait auprès des bureaux de justadickandaknife pour réclamer plus d'humour, plus de légèreté, plus d'esprit gaulois...enfin bref, plus de déconnade.

Ainsi d'un certain JF75 (de Paris, je suppose) qui se plaint de ce qu'il n'y aurait, dans ce bulletin, pas assez de jeux de mots foireux. De la même manière, un autre de nos très éminents followers regrette qu'on ne parle pas assez dans ces lignes de théorie du complot, notamment de complots culinaires visant à sélectionner pour les concours télévisés de jeunes connards branchés pleins de tatouages, incapables de réaliser une fattouche digne de Cenon (près de Bordeaux). 

Dans le même registre, d'aucuns pleurnichent un peu sur le manque de références culturelles, du genre de celles qui élèvent l'homme au-dessus des masses et lui permettent de traverser cet océan de vacuité qu'on appelle la vie avec l'allégresse d'un fiscaliste à qui on annonce la baisse de 7 points de la TVA sur les produits manufacturés, avec effet rétroactif. 

Bref, les gens se plaignent, ils sont insatisfaits, et ne croyez pas que c'est à cause qu'ils sont au turbin pendant ce temps que je me dore le cul à l'autre bout du monde. Non. Pas du tout. C'est plutôt de l'ordre de l'existentiel, du mystique, du divin. A cela aussi, j'ai décidé de remédier ce jour, et je m'en vais vous donner un petit panorama pas piqué des hannetons de la plus belle ville du monde nouveau :
Buenos Aires bande de bâtards !...




Ca commence avec une petite mise en contexte, à base de rappel des classiques : 



Je rappelle aux plus avinés d'entre vous que Buenos Aires est construite sur le bord du Rio de la Plata, qui se jette dans l'océan Atlantique, et que la ville fait face à l'Uruguay. Toute une partie de la ville dispose donc d'une façade maritime, mais apparemment, tout le monde s'en fout ici...la faute sans doute à la pollution des lieux. Ou alors c'est autre chose, mais dans ce cas, je ne sais pas quoi (!). 


Au nord de la ville, le quartier chic de la Recoleta, avec le cimetière du même nom où se trouve enterrée Eva Peron. Je n'ai pas pris de photos, car sur le perron de Peron se bousculaient toutes les nationalités d'appareils photos et que ça a quelque peu heurté la tonalité "citoyen du monde" que je m'efforce de donner à ce voyage. Ahem. 

Donc premier stop dans l'eglise attenante au cimetière, dans laquelle j'ai pu admirer la première liseuse de l'ère moderne, en argent massif. Assez beau, mais un poil encombrant. En revanche, ça en jette un peu plus que ma Kobo en plastique...



A l'époque, les mecs ne plaisantaient pas avec la lecture, j'en veux pour preuve cette édition originale de Si-Si (le Oui-Oui Sud Américain, rien à voir avec la princesse autrichienne), entièrement rédigée et illustrée à la main :


(Oui, j'ai mis mon chapeau à côté pour vous donner une idée de la taille, mais je me rends compte que ça ne donne rien du tout. Mais croyez-moi sur parole, c'est un gros livre)


Le clergé était tellement bling-bling, à l'époque...non mais regardez-moi ce poncho : 



Enfin, nous pouvons respirer, il semblerait que Francis Lalanne ne soit pas français mais bien argentin : 


Du coup, on n'est plus obligés d'avoir honte de ça



Mais la véritable info de cette visite de Buenos Aires, c'est la re-découverte de la meilleure pizza du monde dans ce lieu




Pour ceux qui sont intéressés, je vous donnerai l'adresse hors-antenne, comme on dit. 


Maintenant, histoire d'être sérieux deux minutes (mais pas plus, parce qu'il est tard et que je me lève à 3h00 (donc dans 2 heures) pour partir en Patagonie (hehehe, je me marre...) : Buenos Aires est vraiment une ville attachante dans laquelle je me verrais vivre sans aucun problème. On peut très bien y manger, on s'y balade avec un plaisir inouï, il y a des parcs partout et l'architecture fait beaucoup penser à Paris (mais sans les Parisiens, ce qui ne gâte rien). C'est à la fois autre chose que l'Europe, mais pas complètement l'Amérique du Sud (en tout cas pas ce que j'en ai vu jusque là, ne nous enflammons pas...). Enfin bref, je suis amoureux de la ville. 

Le problème ? Ben le problème, c'est qu'il n'y a pas de taf, mais pas du tout, une inflation à 30%, que le prix du pain change entre le moment où tu sors de chez toi et celui où tu arrives dans le magasin, et que ça, et ben ça daille gavé, comme on dit à Bordeaux.
Sur ce je vous laisse, trop fatigué. Mais venez à Buenos Aires. C'est bien. 

PS : au passage la bise à Anaïs et Simon qui m'ont reçu avec toute l'hospitalité dont on croit toujours les français incapables...à bientôt à Bordeaux.

Bisasse à tous, et à bientôt pour la suite. 










sábado, 21 de marzo de 2015

Bilan de la Colombie

Salut les gens,

J'espère que vous n'avez pas trop froid...ici il fait chaud, c'est -presque-insupportable. Désolé.

Comme tout bon Français qui se respecte, j'ai décidé de tirer un bilan définitif concernant le pays qu'on appelle Colombie après seulement deux semaines passées là-bas. Ce sera rapide, lapidaire, et tellement bien senti que vous n'aurez plus besoin d'y aller après ce que je vous aurais dit. Si d'aventure la pensée de faire escale dans la zone Caraïbes un de ces jours, mois, ou années à venir traversait votre esprit versatile, vous reprendriez simplement la lecture de ces quelques lignes pour vous raviser et, pour certains, choisir Cuba ou la Jamaïque, et pour d'autres, prendre franchement la direction de la Norvège. Car tout aura été dit.

Pour autant, doit-on s'imaginer tout de suite que "c'est d'la merde" ? Point du tout, bien au contraire. En réalité, j'ai même été assez bluffé par l'hospitalité des Colombiens qui ont bien voulu m'héberger. Je pense en premier lieu à André, bien sûr, qui m'a reçu quelques jours chez lui à Bogota, puis quelques jours dans la ferme d'Ubaté. Voilà quelqu'un qui va vivre sa vie penché sur des légumes, accroupi sur un carré de terre...et qui me donnera pour toujours, et sans doute plus que personne, le sentiment de se tenir debout. Qu'il soit ici remercié de ses bontés. Suerte, André. 

Idem pour la famille qui m'a reçu à San Gil, qui a carrément cherché un appartement avec une chambre en plus pour pouvoir recevoir des voyageurs de passage. Incroyable, et vraiment agréable de passer quelques jours chez eux. 

Les paysages peuvent être d'une beauté à couper le souffle, mais bon, comme on est pas là non plus pour se montrer des photos de vacances, je vous demande de me croire sur parole. J'ai surtout aimé les paysages de montagne, évidemment, parce qu'une fois arrivé sur la côte, bon ben ça vaut pas le Cap Ferret...

Niveau nourriture, il y a un peu de tout. Ce qui est totalement hallucinant, c'est la profusion de fruits qu'on trouve un peu partout dans la rue, que ce soit à Bogota ou dans les villages. C'est assez réjouissant de pouvoir manger à peu près n'importe quoi sans avoir à se demander si ça sera mûr ou pas. Evidemment que ça sera mûr, et évidemment que ca sera meilleur que tout ce que tu pourras trouver au rayon "fruits exotiques" de ton supermarché Auchan, et qui consiste généralement en un bête kiwi, un ananas et une triste banane. Une mangue pour les mieux achalandés. Ici, il y a des trucs que tu n'imagines même pas, dont je n'ai d'ailleurs pas retenu le nom la plupart du temps, mais qui sont une expérience vraiment nouvelle. 

En revanche, à part à Bogota, difficile de trouver vraiment des bons trucs dans la rue ou dans les restaurants. Je veux dire, la viande est fine et cuite comme si on cherchait à la faire disparaître par pyrolise, le plus souvent accompagnée de riz, de pommes de terre (très bonnes, on est au pays de la papa). Les petites boutiques dans la rue sont relativement dispensables, surtout à Cartagena où elles sont innombrables, et quasiment toutes assez dégueulasses...l'idée c'est de manger des fruits toute la journée et de se baigner.

Les femmes sont laides dans leur grande majorité. Il est toujours fascinant de se dire que c'est une Colombienne qui gagne le concours de Miss Univers une fois sur deux, parcequ'à mon avis, il doit y avoir des arrangements avec le droit du sol. Enfin je me comprends. Dans la réalité, le régime "quoi que ce soit que je cuisine, je le fais frire dans une huile millésimée 12 ans d'âge" porte en lui la tragique conclusion que voilà : les femmes sont grosses. Les hommes aussi d'ailleurs, mais ce n'est pas le débat. Alors bien sûr, il peut arriver qu'on croise dans les rues de Cartagena un hybride mi-femme, mi-plastique venu de Cali (ville de la chirurgie esthétique), mais dans l'ensemble le concours Miss Univers me semble relativement trafiqué. Ce n'est pas avec Mme de Fontenay qu'on aurait ce genre de tripatouillage électoral. 

La vie quotidienne est très bon marché mais il y a de fortes inégalités territotiales. Pour vous donner une idée, ça m'a coûté plus ou moins 50 euros de faire les 900 kilomètres de Bogota à Cartagena en bus. Il m'est arrivé de manger dans une rue une assiette de riz, une soupe et une limonade pour 80 centimes d'euro...et le lendemain de boire un café à plus du double. Mais il me paraissait important de parler un peu d'argent qui est comme vous le savez, la principale préoccupation du français à l'étranger. 

Voilà, j'espère que ce panorama impartial, mesuré, et complètement objectif vous aura permis de vous faire une opinion définitive de ce pays que je connais maintenant par coeur. Vous pouvez vous servir de ces arguments pour briller dans les dîners en ville si vous le souhaitez, ça ne me dérange pas. Après tout, ce qui m'intéresse, c'est surtout de partager une expérience, vous savez. Et tant mieux si elle peut vous permettre un bon mot, une phrase d'accroche, et qui sait, peut-être un riche mariage au bout du compte. Ne me remerciez pas...

La bise à tous



viernes, 13 de marzo de 2015

¡ Cartagena, cabrón !

Bonjour à tous, bonjour à toutes,

J'ai un peu appris à me servir d'un clavier, donc vous pouvez remballer le collyre que vous aviez prévu avant de commencer cette page et annuler le rendez-vous chez l'ophtalmo, ca fera du bien à la sécu...

On est à Cartagena, on dirait, donc il s'agit de s'amuser, de boire des coups dehors et d'aller à la plage...enfin ca c'est pour les autres, car, comme vous le savez déjà pour ceux qui me connaissent, je ne suis pas un marrant.

Un exemple ? Trés bien : je devais être hébergé chez un bonhomme ici à Cartagena, qui était tout ce quíl y a de plus sympathique en apparence, et désireux de connaître cette fameuse civilisation francaise dont je suis l'étendard en ces temps de recul de la laïcité, de crise de l'école, de crise des valeurs, d'anomie diraient certains (les plus lettrés d'entre vous, notamment, je pense à Jacques, par exemple). Bref, le type était tout heureux...trop heureux. Son enthousiasme a commencé à me taper gentiment sur le système, et, par textos et appels interposés, j'ai commencé à franchement le prendre en grippe. A noter : je ne lui ai pas parlé une seule fois, mais son insistance à me recevoir, cette gentillesse invasive et cette méconnaissance de ma bulle intime (oui, j'ai fait 6 mois de psycho et un peu de PNL par correspondance)...tout cela était trop.

Donc je l'ai juste basé, comme on dit à Bordeaux: Gentiment bien sûr, avec du tact et du doigté : on est pas des animaux...mais fermement. Et bien croyez-le ou non, je me sens beaucoup mieux maintenant.


Bref, ce long préambule pour dire quoi ? Ici à Cartagena, il fait plus ou moins 35 degrés tous les jours de l'année. Pas d´hiver, pas de saisons en fait. "Ces pays imbéciles où jamais il ne pleut" comme disait l'autre...ont quand même du bon. On y trouve des fruits dont je n'avais simplement jamais entendu parler, et tout a du goût. On peut aussi trouver des poissons pas mal, mais il semblerait que c'est au Pérou qu'on trouve les meilleurs poissons d'Amérique Latine.

Quelques photos de l'ambiance carribéenne qu'on trouve ici :









OK c'est un peu cliché mais que voulez-vous que j'y fasse, hum ? C'est vraiment comme ca...

Sinon quelques choses vues ici et ailleurs, un peu partout depuis mon départ : 

- tout le monde vous accueille par un "a la orden" qui signifie à votre service. Ca commenece et clôture quasiment toutes les conversations. 

- les bus, dont j'ai déjà un peu parlé, ont tous une photo de Jesus quelque part sur le tableau de bord, quand ils n'ont pas carrément un hymne à son nom placardé sur la fenêtre arrière...d'une manière ou d'une autre ils doivent prendre cela pour un permis de conduire. 

- ils ont également chacun deux petits écriteaux à l'arrière : max veloc 60 km/h, ce qui est plus une preuve de l'existence d'un humour sud-américain que la proclamation d'une règle quelconque...et "como conduzco, marque gratis", ce qui signifie : comment est-ce que je conduis, notez-moi gratuitement, suivi d'un numéro de téléphone pour dénoncer le chauffard. Et comme tous ces gens circulent encore, j'en déduis que si on avait été colombiens entre 1940 et 1945, certaines choses se seraient passées différemment...enfin je me comprends...

Bon bref, je fais la bise à tous ceux qui le veulent: Et les autres, hein, vous savez ce qu'on dit ?

A bientôt



lunes, 9 de marzo de 2015

Colombie...quelques jours après

Holà chicos y chicas,

Quelques nouvelles d'ici rapidement.

Après quelques jours (3 je crois) à Bogota, nous avons finalement pris la direction de la campagne avec mon hôte.

Le jour de mon arrivée à Ubaté, curieux sentiment  que celui de se trouver face à une vache venant d'avorter quasiment sous nos yeux. Âmes sensibles, ne lisez pas ce qui suit mais j'avoue avoir été assez retourné par la vue de ce demi-veau dans l'herbe, sa mère venant le lécher pour le nettoyer comme s'il était vivant... Ensuite il a fallu récupérer les morceaux restants à l'intérieur de la vache...qui partait pour mourir d'une infection placentaire sans l'intervention d'Andre. Je vous passe les détails (quoique...) mais sachez que la vache va bien maintenant. Et pis c'est tout (elle est pas mal celle-là non ?).
J'ai finalement passé une petite semaine avec André, dont trois jours à la ferme avec lui. J'y ai creusé des trous pour planter des arbres qui devraient devenir, à terme, un peu comme les Champs Elysées d'Ubaté. En tout cas c'est ce qu'il m'a promis. Il paraît qu'il y aura une plaque à mon nom un de ces jours...j'avoue avoir un peu hâte de voir ça.

Quelques images de la tonte d'un mouton pour mes lecteurs qui n'ont pas perdu leur ame d'enfant (ou les nostalgiques de Pierre Poujade) :



A la main et aux ciseaux, a l'ancienne...


Et puis j'ai pris la route de Barichara, plus au nord, en direction de la côte. Ma première nuit chez de parfaits inconnus rencontrés par Couchsurfing. Gros sentiment de solitude en arrivant la bas. Et la sensation de ne pas vraiment être à sa place. Mais en me levant ce matin, en me baladant dans la ville sans sac à dos, presque comme un local, ce sentiment a peu à peu disparu.

Barichara est magnifique mais un peu morte. C'est un genre de...Bordeaux ? Non je déconne c'est beaucoup plus mort mais ils ont essayé de préserver au maximum et il n'y a presque un bâtiment qui se distingue, ce qui donne à l'ensemble une allure de ville musée.

Demain je reprends la route hasta Aguachica, une petite ville à mi distance de Cartagena qui est ma destination finale. La bas je n'aurai personne pour m'attendre, donc probablement ce sera hotel et dodo.

Ce qui me fait un peu flipper, c'est la perspective de prendre encore le bus, ce qui dans ce pays s'apparente à jouer à la roulette russe avec le pistolet d'un autre, tout en le laissant tirer et choisir le nombre de balles...mais bon, il paraît que mon karma est bon depuis qu'on a sauvé cette vache, alors...

Je vous bise, les gens

Ah oui, petit ajout avec clavier qwerty (lo siento pour les accents) : a la ferme nous avons joue au tejo, un jeu typique de l'altiplano. Il s'agit de deux carres d'argile au milieu desquels on dispose un cercle de fer et deux petites enveloppes de papier remplies de poudre a canon. Puis, comme a la petanque, on se place tantot d'un cote, tantot de l'autre, et on lance un palet de metal (le tejo) le plus pres possible des cercles. Si vous touchez la meche, elle eclate et c'est asssez marrant. Si vous vous plantez dans le cercle, vous marquez encore plus de points. Si vous vous plantez dans le cercle et que vous eclatez la meche, on vous fait une statue et vous avez la bierre gratis pour 150 ans...sans vouloir me jeter des fleurs, je n'ai pas ete trop mal...

Photo :


miércoles, 4 de marzo de 2015

Colombie jour 2

Hello people,

Deux ou trois choses marrantes à Bogota :

- Il fait tout le temps la même température à peu de choses près. Soit entre 12 et 20 degrés à la louche. Toute l'année. En revanche il y a une saison des pluies (qui est en train de commencer mollement...d'ici quelques semaines ça va tomber dru)

- Les journées sont à peu près les mêmes toute l'année. Lever du soleil vers 5.30, coucher vers 18.30.

- Conséquence de ce climat stable : on construit des immeubles sans chauffage. Ça peut paraître un détail mais hier j'avais froid...et ben j'ai du mettre un pull (ok c'est un mauvais exemple).

- En raison de ce climat tempéré toute l'année, les habitants d'autres parties de la Colombie (Carthagene par exemple) appellent la capitale "la nevera" (le frigo). Il faut dire que là-bas il fait 40 degrés toute l'année.

Voilà, ce n'est pas comme ça que j'aurai le Pulitzer mais bon...c'est un billet d'humeur, quoi.

Allez la bise à tous.

martes, 3 de marzo de 2015

Colombie, jour1

Hola muchachos y muchachas,

Autant vous prevenir tout de suite, je suis sur un clavier colombien qui emprunte au clavier anglais ses premieres touches qwerty, mais qui a aussi la fantaisie, pour ne pas dire la perversite de placer la touche ñ a l'endroit du m...

Autant dire que ca va pas etre facile de vous delivrer cette prose admirable qui a fait tout mon succes lors de mes precedentes aventures...la je ne peux pas mettre d'accents sur les mots, ni de cedille, ce qui est fort dommage car j'aime enormement la cedille. D'ailleurs quand il m'arrive d'avoir un peu le ñoral en berne (je l'ai laisse expres celui-la, pas la peine de s'enerver), et ben je me fais des rangees de cedilles sur une page blanche. Et croyez-le ou pas, ca marche aussi bien que mon psy.

Bref, ce long preambule plein de fautes de frappe pour vous dire que je regrette de ne pas avoir finalement pris le petit ordi propose par Fred (qu'il soit ici remercie). J' ai fait une connerie et ca va etre vite chiant de tenir ici un journal de bord en faisant chaque fois attention de ou je mets les doigts. Toute proportions gardees, c'est un peu comme si on demandait a Glen Gould de jouer du Bach sur un piano dont aurait change les touches...tres marrant pour "La France a un incroyable talent", mais tres chiant sinon.

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Après  quelques manips, je reviens sur mon portable, et croyez-moi, ça va beaucoup plus vite...et surtout j'ai récupéré la cédille. Ça fait plaisir.

Donc Bogota, jour 1. Je ne vais pas rentrer dans le détail, vu que je ne sais pas grand chose de la ville après seulement une journée. Elle est située sur un altiplano, un plateau en altitude, enserrée de part et d'autre par la cordillère. Pour ceux qui sont déjà allés à Grenoble, c'est pareil : une montagne au bout de chaque rue (comment ça je  salis tout ?).
En raison de l'exode rural, un paquet de mecs se sont installés sur les collines du Sud de la ville, s'appropriant les terres de facto. On appelle ça les invasions, ce que je trouve à la fois super poétique et en même temps assez flippant.
Pour le reste, je ne vais pas vois en dire beaucoup plus. Parce que ce n'est pas vraiment le but de ce blog....et surtout pare que ça me fait chier. Hehehe je me marre déjà pas mal, moi, mine de rien.

Bon sinon c'est le paradis  du fruit, ici, ce qui est quand même, pour un mec qui vient de prendre 10 kilos suite à une opération du genou, assez réconfortant.  Des  mangues comme s'il en pleuvait , des ananas, et surtout un drôle de petit truc qui est entre la grenade et le fruit de la passion et que j'ai goûté ce matin pour la première fois : la granadilla. Ça se mange sans mâcher, c'est très doux mais je ne pourrais pas dire à quoi ça me fait penser. C'est très très bon.

Une petite photo si j'arrive à la mettre par téléphone :




Ah oui. Ça s'appelle la morve du mineur...

Allez, bonne soiree a tous