Bonjour à vous, les gens...
Alors oui, je sais, la MLF est déjà sur le coup : le titre de cet article est racoleur: Il ne fait pas honneur à son auteur, il déprécie la plus belle conquête de l'homme, il....ahem. Bon, je vais vous dire la vérité : vous n'y êtes pas du tout. En fait il se trouve que je rencontre un peu partout des gens fortement américanisés (australiens pour les moins atteints), se trimbalant de ci, de là, avec le Lonely Planet "South America on a shoe string"...
Il s'agit donc d'une référence, d'un clin d'oeil dans la plus pure tradition française : Voltaire, Rousseau, Kandinski, Mauriac, tout ça...
Bon, de quel bois on se chauffe maintenant, hmmm ?
Et ben on va commencer tout de suite par un petit tour du marché de Sucre, en Bolivie, où, comme on dit par ici, mieux vaut ne pas faire sa sucrée...jugez plutôt :
Grappe de poumons, vendanges tardives
C'est moi ou il fait à moitié la tête ?
Robert Parker, Michel Rolland, et le mec de Givenchy dont le nom m'échappe mais qui a du nez.
Encore une vanne à se fendre la gueule et on ferme...
Et dire qu'on trouve encore des mecs pour couper les cheveux en quatre après ça...
Sur ces excellentes paroles, un petit tour dans la ville de Sucre où presque tout mériterait une photo :
Eglise je sais plus comment, vue d'en bas
La même, vue de dedans
La même, vue d'en haut
Et puis j'ai visité une usine de fabrication artisanale de chapeaux de feutre. Super moment, malheureusement pour vous je n'ai pas conservé toutes les vidéos prises là-bas: Mais disons que c'est assez marrant de voir fonctionner un truc qui rentre 2 tonnes de laine de mouton dégueulasse et qui en sort 500 chapeaux hyper classe. Si vous êtes sages, je vous ferai une photo du mien, qui m'a coûté...11 euros. Mouhahahaha je me marre, moi, mine de rien.
Nan, on est pas dans une cave de Comté bande de relous...
On est dans le lieu de stockage des formes pour mouler le feutre et ainsi permettre à vos têtes incultes d'Européens infatués de faire les malins aux soirés F**** ME I'M FAMOUS
Mais c'est pas tout...après deux jours à Sucre, à manger trop, trop bien, pour pas cher du tout, cap sur le désert d'Uyuni : désert de sel, comme chacun sait, ce qui me permet de dire que j'ai fait un petit sucré-salé, comme ça, l'air de rien...
On commence par le cimetière de trains....lieu totalement pourri par le tourisme dont j'ai voulu vous montrer cet aspect : pendant que les touristes prennent des photos devant, derrière les ouvriers s'agitent pour repeindre les trains d'une couleur "rouille" tout à fait authentique pour "préserver" l'âme du lieu. De la merde, donc.
Une balançoire de merde faite pour prendre des photos avec des gens dessus...et je peux vous dire que ça n'a pas manqué...
Cela dit, ne nous laissons pas abattre. Le salar d'Uyuni est un lieu totalement hallucinant qui vaut largement le coup d'être visité. Je passe sur les heures de route dans un lieu immaculé et magique, tous les blogs de voyage de merde ne se privent pas de le faire (ces gros bâtards)...n'empêche que c'est complètement fou. Premier stop intéressant : le salar proprement dit avec photos débiles de rigueur. Désolé...
En plus elle est ratée celle-là...
Un truc en N/B pour me racheter, la caution "photoreportage" de cet article.
La photo ne rend pas hommage au lieu: Pour moi la plus grande émotion de ces trois jours sur le salar : une île de rocailles hérissée de cactus au milieu de ce désert de 10000 km2 de sel. Perché au sommet, je suis resté complètement ahuri pendant plusieurs dizaines de minutes. Il fau quand même essayer de se représenter la chose : une île de pierre dans un désert de sel...tant et si bien qu'au bout d'un moment on se prend à croire que le sel autour de nous est en fait un océan. Assez fou, ce lieu.
Ça c'est plus loin, le lendemain, et ça s'appelle je sais plus comment. Mieux en photo qu'en vrai, hehehe.
L'arbre de pierre, soit-disant.
Moi, après une ascension qui ferait passer Haroun Tazieff et Frison Roche pour des demi-sel
Mmmmoui je me la pète un peu, c'est vrai
Ça c'est marrant et flippant à la fois : de la vapeur sortant à 200 degrés de la terre à 1 mètre de moi...dans certains trous qu'on ne voit pas sur la photo, il y a de l'eau qui sort en bouillonnant...oui, on est bien sur un volcan en activité
Ça, c'est la Laguna Verde, qui comme son nom l'indique...est verte. Il faut y venir le soir quand le vent se lève, car c'est le vent qui fait réagir l'arsenic contenu dans l'eau, ce qui donne cette couleur à la lagune. Inutile de dire qu'il n'y a pas de flamands roses ni d'ailleurs aucun poisson. Le paradis des pollueurs-payeurs
Laguna Colorada...qui est en fait rose/rouge exactement comme sur la photo
Idem
Enfin, quelques images de la Paz, que je n'ai que trop peu connu. Première grosse capitale sud-américaine dans laquelle j'ai senti vraiment de bonnes ondes. Je mets Buenos Aires de côté volontairement, mais c'est une ville très moche mais dans laquelle j'ai trouvé des gens vraiment super sympas, prêts à aider, ce que je n'ai retrouvé ni à Santiago, ni dans les autres villes très touristiques que j'ai croisées.
Conclusion : le tourisme, et ben c'est de la merde.
Il fallait bien une bolivienne pittoresque pour contenter le désir vaguement refoulé de colonisateur qui vous habite, non ?
Des foetus de lama, ça fait toujours plaisir...pour un baptême, pour une communion. Ou pour l'apéro, tout simplement.
Bonus track : elle dort dans une caverne faite de viande...et oui, la femme de Barbe Bleue est Bolivienne :
Enfin, je tiens m'excuser pour les nombreux gros mots qui ont émaillé cette publication. Sans doute les effets de l'abstinence orale : je me tiens loin des français en voyage, je n'ai donc pas ma ration de grossièreté quotidienne. C'est du moins la seule explication que j'ai trouvé.
Sur ce, la bise à tous !
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